Investir dans l'immobilier en temps de coronavirus : une bonne idée ?
L’immobilier, un investissement à l'épreuve de la crise
Le covid-19 a provoqué une onde de choc sur le marché boursier. La volatilité a augmenté et reste encore d’actualité. Les investisseurs à la recherche d’un rendement sûr et stable se concentrent désormais sur le secteur de l’immobilier. Depuis toujours, l’immobilier est un investissement stable qui résiste à l’inflation, ce qui n’est pas le cas de l’argent sur nos comptes d’épargne.
« En supposant que tout le capital d’épargne se trouve sur des livrets d’épargne à un taux d’intérêt de 0,11 % et que l’inflation moyenne reste inchangée, nous perdons 183 euros par an pour chaque tranche de 10.000 euros que nous épargnons », expliquent les experts de TopCompare. Fin 2019, pas moins de 274 milliards d’euros étaient placés sur des comptes d’épargne. Ceci, combiné à un taux d’inflation de 1,44 % en 2019, signifie que pas moins de 3,64 milliards d’euros de pouvoir d’achat ont été perdus pour le Belge. Dans le même temps, la valeur des biens immobiliers en Belgique a augmenté de plus de 4 %.
En outre, les sociétés immobilières réglementées (SIR) remarquent que l’immobilier résidentiel est le moins touché par la crise du coronavirus. L’immobilier commercial et des soins de santé ont été les plus durement touchés, et l’immobilier de bureau souffre également davantage lorsque les entreprises sont en difficulté.
Des facteurs suffisants pour des progrès positifs
Nous ne pouvons pas prédire avec certitude la direction que prendra le secteur de l’immobilier. “Toutefois, il est certain que le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter une crise, puisque la plupart des grandes crises financières du passé étaient le résultat d’une crise immobilière”, ajoute le journal De Tijd. On s’attend à ce que les prix augmentent temporairement moins rapidement, mais le risque d’un crash est limité.
De plus, la résistance du marché immobilier est un atout important. « Lors de la crise financière, fin 2008, nous avons constaté que le nombre de transactions a fortement diminué au cours d’un seul trimestre. Après cela, le marché s’est rapidement redressé. Il est possible que le marché immobilier fasse preuve de la même résistance aujourd’hui », déclare le notaire Bart Van Opstal dans le journal De Standaard. Depuis la crise de 2008, la demande en immobilier n’a fait qu’augmenter. Si certains vont désormais reporter l’achat de leur maison, on s’attend à ce que cette baisse de la demande soit amplement compensée par les investisseurs à la recherche de rendements stables.
Qu'en est-il de la (sur)offre d'appartements ?
Bien que les experts du journal De Tijd mettent en garde contre une suroffre d’appartements dans les petites villes flamandes, c’est le contraire qui se produit à Bruxelles. Il y a là une pénurie de logements et d’appartements. En 2019, par exemple, seules 1 400 demandes de construction ont été déposées, ce qui est remarquablement peu pour une région de 1,2 million d’habitants. Comme les appartements anciens sont de plus en plus difficiles à vendre en raison des mesures strictes concernant les performances énergétiques, il y a également une forte demande d’appartements neufs (comme vous avez pu le lire dans un article précédent).
Les chasseurs de biens sont déjà prêts
Selon le journal De Tijd, la crise du coronavirus n’a en aucun cas diminué l’appétit des chasseurs de biens. Les fluctuations du marché boursier et les prêts bon marché font de l’immobilier l’un des investissements les plus intéressants de cette période. L’offre historiquement faible d’appartements neufs à Bruxelles et le faible rendement de nos économies contribuent à renforcer cette tendance.
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