L’impact du plan climat 2030 sur les investissements immobiliers
La Terre se réchauffe, plus personne ne peut le nier. Mais nous pouvons encore renverser la vapeur. C’est tout l’objet du plan climat 2030. Cependant, pour atteindre ses objectifs climatiques, il est nécessaire de prendre des mesures drastiques. Le secteur immobilier va clairement en ressentir les effets. Dans cet article, nous vous expliquons ce qui change et comment vous pouvez toujours réaliser des investissements intéressants.
Quels sont les objectifs climat de la Belgique ?
D’ici 2030, le gouvernement belge veut réduire ses émissions de 35% par rapport à 2005. Mais les autorités locales ont également pris leurs mesures. En Région bruxelloise, le gouvernement ambitionne d’être complètement neutre en énergie d’ici 2050, ou au moins de réduire ses émissions de CO2 de 80%.
Ces objectifs sont très ambitieux et demandent un gros effort de la part de notre société. D’importantes rénovations énergétiques de nos logements seront ainsi nécessaires. Le certificat PEB, qui est devenu beaucoup plus strict, en est un élément essentiel.
Des rénovations énergétiques obligatoires
Le gouvernement veut également se débarrasser des mauvais scores PEB (E & F), car ceux-ci signifient par définition que les prestations d’un bâtiment ou d’un logement sont médiocres. Les logements qui affichent ces scores sont donc tenus d’effectuer des rénovations énergétiques afin d’atteindre un PEB D au minimum.
Cela représente beaucoup de frais en prévision pour les investisseurs, les loueurs et les propriétaires à Bruxelles. D’autant qu’avec seulement 11% des bâtiments bruxellois ayant moins de 40 ans, la plupart d’entre eux devront subir d’importantes rénovations.
Combien coûte une rénovation ?
Tout le monde sait que les rénovations représentent des coûts importants. D’après de Standaard, la rénovation obligatoire d’un logement dépasse facilement les 26.000€. Selon Livios, la rénovation d’un logement d’environ 107 m² revient à 40.000€ environ. Voici quelques estimations de possibles rénovations :
- Rénovation du toit : 200€ par m² en moyenne (16.500€ pour un toit de 55 m²)
- Isolation du toit : 30€ par m² en moyenne (1.650€ pour un toit de 55 m²)
- Fenêtres : au moins 500€ par m² (15.000€ pour un logement moyen avec 30 m² de fenêtre)
- Isolation des murs creux : entre 15 et 30€ par m² en moyenne
- Rénovation de façade : 42€ par m² en moyenne
- Rénovation de cuisine : entre 900 et 3.000€ en moyenne
- Rénovation de salle de bain : entre 2.500 et 10.000€ en moyenne
- Nouvel enduit : 25€ par m² en moyenne
- Pompe à chaleur (avec installation) : entre 750 et 10.000€ en moyenne
- Chauffe-eau solaire : entre 2.500 et 4.000€ en moyenne
Ces montants ne sont bien sûr qu’une estimation. Les coûts de rénovation varient en fonction de votre situation spécifique. Le bâtiment en lui-même, les rénovations nécessaires, le score énergétique actuel, les fournisseurs que vous choisissez mais aussi jusqu’où vous souhaitez aller dans la rénovation, sont des facteurs importants qui ont un gros impact sur la facture finale.
Par exemple, si vous voulez une salle de bain simple mettant l’accent sur un bon score énergétique, le prix peut se situer dans les estimations ci-dessus. Mais si vous souhaitez une salle de bain avec toutes sortes de gadgets techniques ou des matériaux luxueux, le coût peut rapidement s’envoler jusqu’à 50.000€, voire davantage. Et n’oubliez pas que les fournisseurs et les ouvriers doivent également être payés. En outre, vous devrez dans certains cas faire appel à un architecte.
Et maintenant ?
Toutes ces rénovations amènent naturellement leur lot de coûts cachés sur lesquels vous n'avez pas compté lorsque vous avez réalisé votre investissement. Nulle doute que vous pouvez utiliser ces milliers d’euros à d’autres choses que la rénovation complète de votre nouveau bien.
Si vous envisagez d’investir tout en évitant les coûts cachés au maximum, il est donc plus intéressant de placer votre argent dans des constructions neuves. Ces nouveaux bâtiments sont en effet conformes car ils doivent déjà répondre aux règles strictes imposées par les objectifs climatiques.
Les mesures à Bruxelles
La Région bruxelloise est sans aucun doute le grand précurseur en la matière en Belgique. Elle a déjà appliqué diverses mesures pour atteindre les objectifs climatiques, parmi lesquelles un certain nombre se concentrent sur les bâtiments et l’immobilier.
Comme les bâtiments sont responsables de 44% des émissions directes de gaz à effet de serre à Bruxelles, les règles concernant ce secteur sont beaucoup plus strictes. Le charbon est ainsi d’ores et déjà interdit comme source de chauffage, le mazout le sera d’ici 2025 et le gaz naturel à partir de 2030. Cette réduction se fera progressivement, mais tout le monde sera bien obligé d’effectuer les rénovations énergétiques nécessaires.
Qu’en est-il des investissements hors de Bruxelles ?
Bruxelles n’est pas la seule ville affichant de grandes ambitions pour le futur. Étant donné que la Commission européenne demande à ce que 25% de l’énergie belge soit renouvelable d’ici 2030, aucune ville n’y échappera.
En Flandre aussi, les exigences de l’E-peil (un score indiquant l’efficacité énergétique d’un bâtiment) ont été renforcées pour les rénovations. Et en Wallonie, les obligations concernant le PEB sont plus strictes d’année en année. Ces exigences s’appliquent à tous les travaux pour lesquels un permis d’urbanisme est requis. Investir en dehors de Bruxelles ne fait donc aucune différence.
Qu’est-ce qu’Urbicoon peut faire pour vous ?
Urbicoon tient toujours compte des exigences PEB pour ses nouvelles constructions. Nous veillons à ce que tous nos projets soient prêts pour l’avenir et puissent atteindre les objectifs climat. Ainsi, en tant qu’investisseur, vous n’avez pas à vous préoccuper des réglementations climatiques et vous pouvez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : louer votre bien et profiter du rendement.
Vous voulez en savoir davantage sur nos investissements immobiliers ? Contactez nos experts, ils vous aideront avec plaisir.