Début septembre, les 22 milliards d'euros que les Belges ont investis l'année dernière dans le bon d'État, exceptionnellement avantageux sur le plan fiscal, seront libérés. Introduit à l'été 2023, le bon d'État d'un an a connu un énorme succès grâce à un précompte mobilier réduit à 15 %, combiné à des taux d'intérêt bas sur l'épargne et à l'absence d'alternatives. Jeunes et moins jeunes y ont souscrit : le plus grand groupe de souscripteurs avait entre 60 et 65 ans, mais plus de 40 000 souscripteurs avaient également moins de 30 ans. Lorsque l'argent est débloqué un an plus tard, le 4 septembre, la situation est très différente : outre les actions et l'immobilier, les banques et le gouvernement ont également lancé d'autres formes d'investissement dans lesquelles réinvestir l'argent. Dans cet article de blog, nous examinons les possibilités qui s'offrent à nous.
L'offensive bancaire
Les banques ont vu beaucoup d'argent disparaître des comptes d'épargne vers les caisses de l'État. Il n'est donc pas surprenant qu'elles fassent tout leur possible pour inciter les clients à continuer à faire rentrer l'argent. Comptes à terme, assurances épargne ou bons du Trésor : chaque option a ses avantages et ses inconvénients, en fonction de la durée et de la flexibilité souhaitée. En outre, chacune de ces options comporte un risque d'inflation. Si l'inflation dépasse les taux d'intérêt, toute forme d'épargne fixée auprès des banques perd de sa valeur. Actuellement, l'inflation s'élève à 4,9 % : aucune des options d'épargne proposées ne peut compenser ce phénomène.
1. Le terme compte
Le compte à terme est de retour : ici, l'argent est fixé pour une durée convenue, allant de quelques mois à 10 ans, à un taux d'intérêt garanti. Plus la durée est longue, plus le taux fixe est généralement bas : les banques se protègent ainsi contre une éventuelle baisse des taux d'intérêt de base. Les taux varient, mais on trouve par exemple des durées de six mois avec un taux d'intérêt minimum de 3 % brut et des durées d'un an à 2,75 %. Le précompte mobilier sur ces taux d'intérêt est de 30 %.
2. L'assurance-épargne
Les assurances épargne ou assurances Tak21 offrent des intérêts garantis sur une période plus longue, combinés à une participation bénéficiaire annuelle. Dans certains cas, elles bénéficient d'un avantage fiscal en matière de précompte mobilier, comme les assurances épargne-pension. Toutefois, si vous retirez l'argent avant l'expiration de la période prédéterminée, vous perdez cet avantage et payez des frais de sortie. Pour un contrat de neuf ans, le taux d'intérêt annuel peut atteindre 3,2 % pour les montants de dépôt élevés ; pour les contrats de trois ans, on observe souvent un taux d'intérêt d'environ 3 %. Toutefois, les taux d'intérêt nets sont inférieurs si l'on tient compte des frais d'entrée et des taxes sur les primes (2 % sur chaque dépôt). En outre, une couverture décès de 130 % est souvent exigée pour éviter la retenue à la source.
Une note de caisse ressemble à un compte à terme, mais il s'agit en fait d'un titre : c'est un prêt à la banque pour une durée convenue (de un à dix ans) et à un taux d'intérêt fixe. La note de caisse est placée sur un compte-titres et peut être négociée par la suite. En ce sens, les bons de caisse sont plus liquides que les comptes à terme, mais cela implique également des frais. Pour bénéficier de tous les avantages, il est préférable de respecter la durée convenue. Les intérêts sont toujours soumis à un précompte mobilier de 30 % : un taux d'intérêt brut de 3 % équivaut donc à un taux d'intérêt net de 2,1 %.
Le nouveau chèque-état
Les bons d'Etat ne sont pas une nouveauté : ils sont émis quatre fois par an. Ce n'est qu'en septembre dernier que le bon d'Etat a été soumis à un précompte mobilier exceptionnel de 15 % au lieu de 30 % sur les intérêts. Combiné au fait que les autres systèmes d'épargne ne rapportaient pas grand-chose à l'époque, cela a eu un effet d'aspiration. Aujourd'hui, cependant, des alternatives sont à nouveau disponibles et l'attrait a disparu. À titre d'exemple, la précédente émission de mars 2024 n'a rapporté que 413 millions d'euros, soit une fraction des 22 milliards d'euros de l'année dernière. Les bons d'État sont des obligations à taux fixe avec des échéances de 1, 3, 5, 8 ou 10 ans.
Le bon d'Etat à un an émis par l'Agence de la dette début juin 2024 offre un rendement net de 2,24 %. Là encore, il faut tenir compte de l'inflation. À titre d'exemple, le rendement de la note d'État de septembre 2023 était de 2,81 %, alors qu'avec la tendance actuelle, l'inflation sera de 3,05 % sur cette période. Au net, il y a donc toujours une perte de 0,24 % sur le bon d'État.
Le marché boursier : les actions
Les actions ont le potentiel d'offrir des rendements à long terme plus élevés que les comptes d'épargne traditionnels, les obligations ou les titres. Outre l'augmentation de la valeur des actions, certaines sociétés versent également des dividendes. Les plus-values sur les actions sont généralement exonérées d'impôt pour les personnes physiques si les transactions s'inscrivent dans le cadre de la gestion normale de vos capitaux propres. Les dividendes sont soumis à une retenue à la source de 30 %. Les marchés d'actions peuvent être très volatils, les prix fluctuant fortement.
Actuellement, les marchés boursiers atteignent des sommets : ceux qui investissent leur argent en une seule fois au moment du pic peuvent subir des pertes importantes à court et à moyen terme. Il est plus sûr d'investir périodiquement des montants plus modestes sur une période plus longue. Pour réussir à investir en actions, il faut donc une connaissance approfondie du marché et un suivi assez poussé. Cela peut également se faire par l'intermédiaire de votre banquier, bien que les banques ne puissent pas investir dans des actions individuelles ou des produits complexes pour vous, mais seulement vous conseiller dans le cadre du profil de risque qu'elles ont établi. Leurs conseils vous conduisent donc généralement vers des fonds (qu'elles ont constitués). Pour les investisseurs qui sont prêts à prendre plus de risques et qui disposent du temps et des connaissances nécessaires, les actions peuvent constituer une alternative attrayante, avec des rendements potentiellement plus élevés.
Investir dans l'immobilier
Depuis des décennies, la valeur de l'immobilier n'a cessé d'augmenter en Belgique. En outre, l'immobilier d'investissement offre un flux de revenus stables et prévisibles grâce aux loyers. Posséder un bien immobilier permet également de se prémunir contre l'inflation, car les loyers et la valeur des biens immobiliers ont tendance à augmenter avec l'inflation, alors que les taux d'emprunt restent fixes. L'immobilier étant également le seul investissement pour lequel il est possible d'emprunter, vous pouvez utiliser l'effet de levier pour réaliser un investissement beaucoup plus important que sur le marché boursier ou dans les obligations d'État.
Avec une participation de 20 à 30 %, vous pouvez faire un achat qui s'amortit grâce aux revenus locatifs, aux rendements et à l'augmentation de la valeur de l'immobilier à long terme. Les intérêts que vous payez sur le prêt bancaire sont aujourd'hui largement compensés par l'inflation. De plus, en travaillant avec un service fixe de location et d'entretien, les objections les plus pratiques tombent.
Les investisseurs d'Urbicoon ont un accès exclusif à Rentmore, le service de location le plus performant de Belgique. Nous faisons ainsi de l'immobilier d'investissement un placement stable, sûr et sans souci, avec un rendement bien supérieur à celui d'une obligation d'Etat.
Une combinaison imbattable
Qu'il s'agisse d'une assurance épargne, d'un compte à terme, de bons de caisse, de nouvelles obligations d'État, d'actions ou de biens immobiliers, il est important de bien peser le pour et le contre de chaque option.
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